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Haro sur les entreprises « stressantes »
Dans le cadre du plan d’urgence présenté par le Ministre du Travail Xavier Darcos, au Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail du 9 octobre 2009, le ministère vient de révéler l’état d’avancement de la prévention du stress professionnel auprès de 1500 entreprises de plus de 1000 salariés.
Un questionnaire a été adressé par le ministère à cet échantillon d’entreprises pour quelle se positionne et déclare cet état d’avancement.
Les réponses ont été ventilé en 3 couleurs (vert, orange, rouge), chaque couleur jouant le rôle de graduation dans le sens décroissant :
- Vert = positif,
- Orange = en bonne voie passable,
- Rouge= mauvais ou nul
Les résultats par couleurs sont les suivants :
- Vert : 33 % d’entreprises déclarent avoir signé un accord de prévention du stress professionnel (accord de fond, de méthode ou plan d’action concerté impliquant les organisations syndicales et / ou les représentants du personnel
- Orange : 55 % des entreprises ont lançé des réunions de négociation sur le sujet (aucune signature mais discussions avec les représentants du personnel sur un projet de diagnostic partagé et/ou un plan d’action.
- Rouge : le reliquat de 12 % comprend les sociétés qui n’ont entrepris aucune démarche ou qui non tout simplement pas répondu au questionnaire du ministère.
Ce qui est un peu nouveau au delà des résultats, c’est « l’outing collectif » de la part du ministère du travail qui cite nommément les bons et les mauvais élèves et semble afficher ainsi sa volonté d’agir vite et fermement, après notamment les récents suicides en entreprise, fortement médiatisés.
Le stress en entreprise est donc d’une vibrante actualité et concerne directement la santé des hommes et des femmes en entreprise; il est une variable indirecte pouvant impacter sur les dépenses de santé (antidépresseurs,consultations de psys…)
Plus de stress c’est potentiellement plus d’absenteisme et d’arrêts maladie, pour peu qu’un jour, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, le stress soit reconnu comme maladie professionnelle, ce serait des charges supplémentaires pour la collectivité, coté sécurité sociale.
Côté mutuelles, elles prennent déjà en charge tout ou partie des onéreuses dépenses de suivi psychologique et de médicaments prescrits correspondants, qui ne sont pas toujours à la portée financière d’un salarié compte tenu de leur régularité (parfois toutes les semaines pour un psy, et tous les jours pour un traitement médicamenteux).
En clair faute de traiter les causes du stress, une mutuelle permet au moins de permettre à ses salaries concernés, d’en atténuer les conséquences.
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