2010 s’annonce sous de mauvais auspices pour notre sécurité sociale qui voit encore et toujours son déficit se creuser.
Le verbe « creuser » semble un euphémisme au regard des prévisions de Bercy, le déficit devrait plutôt exploser, dépassant les 30 milliards d’euros (24 milliards en 2009).
En pleine crise , naturellement le premier coupable incriminé est le nombre de chômeurs qui ne cessent de croître, entraînant moins de recettes; toutes les branches de la sécurité sociale sont touchées (maladie, retraites, famille, accidents du travail).
Le gouvernement envisage ou à déjà enteriné un certain nombre de mesures, sans doute insuffisantes, pour endiguer cette hémorragie; la logique qui préside est plutôt d’abaisser les dépenses que d’augmenter les cotisations :
- Forfait hospitalier passant de 16 à 18 euros,
- Augmentation des déremboursements de médicaments jugés « non indispensables »,
- Baisse des tarifs de certains spécialistes tels que les radiologues et les biologistes,
- Renforcement des contrôles sur les arrêts maladie et les transports sanitaires et lutte contre la fraude,
- etc
De sombres perspectives, qui nous rappellent une fois de plus l’impérieuse urgence de disposer d’une mutuelle ou d’une assurance complémentaire. d’autant que contrairement à certaines idées reçues, on trouve des formules assez complètes, à des tarifs qui n’ont rien de dissuasifs.
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